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Débords de mère
17 juin 2013

Salut Patrick ! *

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A Noël dernier, mon frère a offert à ses trois sœurs des billets pour venir te voir en concert à Nantes. C’est mercredi.

Si l’idée d’une sortie entre sœurs, et sans enfants, me réjouissait, le fait de revenir t’applaudir pour la quatrième fois (quand même !) me faisait juste plaisir. Mais sans l’excitation de mes jeunes années… Je ne l’ai pas avoué à mon frère, ne voulant pas le décevoir, mais je me suis dit que ça y était, j’avais peut-être grandi, quelque chose avait changé. A moins que mes copains, ceux qui snobent avec tant d’assurance la variété que j’affectionne, n’aient fini par me convertir malgré moi…

Je n’avais même pas eu envie d’acheter le dernier album.

Ma fidélité dure depuis tant d’années, Pat ! On le sait, on n’y peut rien, il n’est pas rare que dans une relation si forte, au bout d’un moment la passion laisse place à l’affection. C’est la vie, que veux-tu ! Non, ne dis rien, nous ne sommes pas responsables des méfaits du temps qui passe… J’ai pensé à tout ce que nous avions vécu tous les deux, et je me suis dit que personne ne pourrait nous l’enlever, même si la vie m’entraînait vers d’autres horizons.

Pourtant, venir au concert sans connaître les dernières chansons, quand je fredonne les premières sans même m’en apercevoir, c’était indigne. Irrespectueux, veule, petit. Alors j’ai acheté l’album, histoire de réviser.

En allant chercher mes enfants à l’école, je l’ai écouté dans la voiture. J’avoue, je passais un moment agréable avec toi. Un de plus. Et soudain, la chanson N°2. Cette reporter qui part au bout du monde, son mec qui l’attend, prenant soin des enfants, et elle se fait enlever, et les voilà seuls, soudés, malheureux, à l’attendre sans savoir combien de temps… Je me suis mise à pleurer, pleurer sans m’arrêter, et plus mes enfants essayaient de me consoler, plus ça m’émouvait, plus je pleurais.

Bravo Patoche, tu m’as eue. Je ne laisserai pas s’émousser une relation aussi solide !

Alors on se dit à mercredi ? Allez, bisous Patou.

 

*Oui, c'est une contrepèterie. Simple, de bon goût, efficace.

Photo Marion Pasquier.

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Commentaires
M
C est pas Pat pour qui je pleure<br /> <br /> C est parceque je vous entend sangloter dans votre voiture.....<br /> <br /> C est terriblement émouvant
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C
Il est trop fort ce Patrick, pour faire pleurer les filles...Pense a prendre des mouchoirs!
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N
Il va être tellement content de te revoir Linou !!
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